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  • Auteurs: Anne-Mariel
  • Auteurs: Janet Kebbell
  • Auteurs: Paul Claude

La Vie Amoureuse N° 28 : Louise de Saxe (Anne Marcel)

9,90 €
Extrait : Le printemps avait éclaté sur le duché de Salzbourg comme un rire d'enfant. La Salzach roulait des eaux presque joyeuses, et tout le long de son cours, les oiseaux chantaient le plaisir du soleil retrouvé. Finies les terres et les routes enneigées ; l'herbe poussait des pointes neuves, les buissons et les arbres reprenaient leurs vertes parures, les souliers des paysans sonnaient clairs de nouveau. Salzbourg, la capitale elle-même, semblait transfigurée. Une pure lumière, qui s'efforçait de pénétrer jusqu'au fond des rues étroites et tortueuses, dorait les toits, habillait la cathédrale qui ressemble à Saint-Pierre-de-Rome, soulignait le palais du gouvernement et le palais d'été, et redonnait du lustre au vieux château sévère et ridé, le défenseur de la cité, avec les rochers à pic et les hauteurs fortifiées du Hohen-Salzbourg. Les chants, que l'hiver avait confinés dans les murs, s'échappaient librement par les fenêtres et les portes qui béaient, car Salzbourg est une ville mélodieuse et l'âme de Mozart, le plus grand de ses fils, plane toujours sur elle…

N° 92 - A la Folie Morgan (Janet Kebbell)

3,95 €
La Folie Morgan est une grande demeure, enfouie au coeur du comté de Kent ; construite au siècle dernier sur le modèle des châteaux Tudor, elle est habitée par Daniel Morgan et une fillette de neuf ans, Mary, sa fille… apparemment. Daniel a engagé Annelise Mitchell pour s'occuper de l'enfant, intelligente et trop avancée pour son âge. Mary a une véritable passion pour son oncle Timothy, frère de Daniel. Le jeune homme est léger, dépensier, brillant ; il s'amuse à laisser croire qu'il fait la cour à Annelise, pour mécontenter Daniel, semble-t-il, et révèle à la jeune gouvernante que son frère aîné à l'habitude de ne s'attacher à aucune femme. Qu'attend-on exactement d'annalise… et quel jeu joue Timothy ? N'est-il pas beaucoup plus dangereux qu'on ne serait tenté de le croire au premier abord ?

Pourvu qu'il m'aime (Anne-Mariel)

12,00 €
Extrait : Indécis, Martin se tenait debout à l'entrée du hall de l'aérogare d'Orly. Il était déconcerté par l'effervescence qui régnait dans l'immense galerie. Dominant le tumulte, un haut-parleur annonça : — Les voyageurs à destination de Rome, Athènes et Beyrouth sont priés de se présenter au bureau du contrôle. Le même appel retentit en anglais. Un groupe d'étudiants repoussa Martin près de la bibliothèque. Avisant une hôtesse de l'air qui passait, il se renseigna : — Pardon, mademoiselle, pourriez-vous me dire si le vol 726 en provenance de New York est arrivé ? — Oui, monsieur, il y a une vingtaine de minutes. Tous les voyageurs sont déjà passés à la douane…

N° 1180 - Cette femme et lui (Paul Claude)

3,74 €
Extrait : Une fois de plus, Paulette Dorsannes et sa fillette, Baby-Rose, achèvent seules leur souper ; la mère consulte le carillon et l'enfant qui comprend traduit : — Il est méchant, papa. La jeune femme secoue la tête, elle n'en peut plus, non ! depuis un an que cela dure… Cela avait commencé un soir d'octobre à la même date qu'aujourd'hui qui se trouvait être la neuvième année de son mariage avec Georges. Ce jour-là, Baby avait pris ses huit ans, sa mère l'avait comblée de cadeaux, mais elle avait été seule à l'embrasser, son père avait oublié la double fête des anniversaires. Et ce soir… neuf ans. Neuf ans écoulés, non sans nuages, mais avec de longues éclaircies qui autrefois faisaient oublier les jours gris de l'hiver. Baby-Rose serrait sur son coeur sa nouvelle poupée, cadeau de petite mère, mais elle lui racontait des choses tristes comme celle-ci : — Tu n'auras jamais de peine, toi ! Tu n'auras pas un méchant papa…

N° 1250 - Le retour du bonheur (Paul Claude)

3,74 €
Extrait : Cette fin d'après-midi de dimanche, dans la campagne beauceronne, était infiniment paisible. Aux ardeurs du soleil d'août succédait une heure délicieuse, de celles qui semblent suspendre la marche rapide du temps pour accorder une halte de silence et d'oubli à tout le créé. Assis à califourchon, Martin Dupuis, contemplait la nature. Le regard plongé par-delà la grande cour de ferme où picore la volaille, où les canards s'ébrouent au bord de la mare, il considère l'étendue des champs de betteraves dont les larges feuilles dessinent sur le sol leurs arabesques et, plus loin, à perte de vue, la vaste plaine blonde, immobile sous le ciel. Un ciel d'azur sans nuages, calme et serein comme la terre. Le fermier subit ces instants de magique beauté sans les comprendre peut-être de la même façon que celui dont le front a ignoré les sueurs du travail acharné, parfois ingrat, que réclame le sol ; mais il jouit dans son âme silencieuse, attachée à la chaîne qu'il a toujours connue, toujours aimée, qui est depuis longtemps devenue sa liberté…
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