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  • Auteurs: Juliette Goublet
  • Auteurs: L. Veil
  • Auteurs: Marcel Vigier

N° 576 - La Sicile en auto (Juliette Goublet)

4,90 €
Extrait : I - LA BELLE AFFICHE C'était dans les premiers jours de l'automne. Marie-Claude et Gilbert étaient tombés en arrêt devant l'un des bureaux du tourisme qui avoisinent la place de l'Opéra. C'est en vain que leur père essayait de les entraîner vers le boulevard des Italiens. Ils ne se lassaient pas d'admirer une affiche multicolore où l'on voyait, au bord d'une mer très bleue, un rivage planté d'orangers fleuris. Ne pouvant en distraire ses enfants, M. Dupont prit le parti de s'intéresser lui aussi à l'affiche. « Tu vois, papa, dit Marie-Claude, c'est un paysage de Sicile. Ne trouves-tu pas que ce pays paraît charmant ? » Cependant, M. Dupont lisait lui aussi les réclames inscrites à droite et à gauche : Visitez la Sicile, l'île du Soleil . « Au fait, dit-il, pourquoi n'irions-nous pas passer quelques jours là-bas ? Qu'en diriez-vous, mes enfants ? Par avion, nous serons vite rendus… »

N° 141 - Histoire de Poucinet (Mme L. Veil)

4,95 €
17 Gravures Adaptation de Mme L. Veil Extrait : Il était une fois, en Finlande, un paysan qui avait trois fils : Pierre, Paul et Jean. Pierre était grand, gros, de mine rubiconde et stupide ; Paul était maigre, blême, envieux et méchant ; quant à Jean, c'était un vrai diablotin au teint frais comme celui d'une jeune fille et si petit qu'il aurait pu se cacher dans les bottes à revers de son père ; aussi l'avait-on surnommé « Poucinet ». Or, le paysan et sa famille étaient très pauvres, à tel point que la valeur d'un liard leur paraissait une vraie richesse. Ils vivaient de pain noir, et comme le seigle qui servait à le faire était très cher, ils n'en avaient que bien juste leur compte. Dès que les garçons furent en âge de travailler, le paysan les poussa à quitter la vieille demeure pour chercher fortune ailleurs…

N° 519 - Soupirs d'amour (Marcel Vigier)

3,05 €
Extrait : Se tenant par le bras, les deux jeunes gens cheminaient doucement. Roger se pencha vers l'amie, et tout bas, demanda : — Tu m'aimes ? Elle sourit à cette question qui lui parut saugrenue, tant ils s'étaient juré souvent qu'ils s'adoraient. Une lueur malicieuse passa dans ses grands yeux noirs et ses lèvres sanguines s'écartèrent sur la ligne laiteuse des dents. Il l'étreignit passionnément, et ils rirent ensemble avec éclat, sans raison, simplement parce qu'ils étaient heureux. — Bientôt ! fit-il à mi-voix. Et elle sourit encore, comprenant qu'il s'agissait de leur mariage fixé à une date proche. Puis ils se remirent en marche vers le toit maternel, où chaque soir, le jeune homme reconduisait l'aimée. Devant la porte, ils eurent une dernière étreinte qui les jeta poitrine contre poitrine, tremblants de tout l'être. Et Roger s'éloigna, le coeur serré par une tristesse insurmontable…
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